Quel statut choisir pour ouvrir sa boulangerie ?

Boulangerie

Vous souhaitez ouvrir votre boulangerie. Légalement, votre activité doit correspondre à la vente au détail de pain et de viennoiseries. Aussi vous devez être celui qui met la main à la pâte ! Autrement, vous ne pouvez pas prétendre au statut de boulanger. Or, pour ouvrir votre atelier et commerce, vous devez choisir un statut juridique adapté. Voici les principales options pour mettre les chances de votre côté.

Pour votre propre boulangerie, l’entreprise individuelle

Après votre formation en pâtisserie, vous vous lancez à votre propre compte. À cet effet, vous pourriez monter une entreprise individuelle. Ce statut a le principal avantage d’être facile à créer. Toutefois, il faudra bien mener la comptabilité de l’entreprise et garder en tête que vous êtes soumis à la TVA. En outre, votre responsabilité en cas de faillite ne se limite pas aux apports de l’entreprise.

L’entreprise individuelle au réel adopte votre nom. Vous fondez ainsi votre marque de boulanger !

La société par actions simplifiées (SAS)

Une fois le CAP pâtisserie adulte en poche, vous pouvez ouvrir une SAS. Le bénéfice d’opter pour la SAS est que votre responsabilité se limite aux apports initiaux. Ceci étant, vous n’avez pas un capital minimal à établir. Toutefois, les charges sociales à payer sont assez élevées. Vous pourrez créer plusieurs statuts au sein de votre société par actions simplifiée. Cependant, cela s’avère être une tâche assez laborieuse.

La société par actions simplifiées unipersonnelle (SASU) pour une boulangerie

Ce statut juridique concerne les boulangeries à associé unique. Comme pour les SAS, il n’y a pas d’apport minimal. Cela est plutôt avantageux quand vous partez de zéro ! Cependant, si vous voulez intégrer de nouveaux associés, ce sera compliqué de développer votre activité.

boulangerie

La société à responsabilité limitée, EURL de type SARL

C’est le statut juridique prédominant parmi les boulangers. Il permet aux artisans d’avoir une plus grande stabilité. Il a l’avantage de garder le patrimoine personnel des professionnels. La responsabilité se limite au capital initial et vous n’avez pas un apport minimum. Sa création est assez simple et vous pouvez bénéficier de certains avantages des micro entrepreneurs. Toutefois, il faut suivre une comptabilité stricte et rédiger un cahier de charges assez formel.

Ces trois options vous permettent de vous développer contrairement au statut d’autoentrepreneur dont le CA est plafonné. En revanche, la réussite de votre commerce dépend d’autres facteurs. Par exemple, pensez à choisir d’emblée les bons partenaires. Renseignez-vous sur les aides et les financements pour vous aider dans le lancement.